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Un peu d'histoire

Début 1997, alors que j’entame un tour du monde de la plongée, je fais une escale en Martinique. Je ne savais pas que cette terre allait me kidnapper, et il ne m’a fallu que peu de temps pour me rendre à l’évidence que c’est là que j’allais planter le camp. Quelques mois suffirent à réunir bateau, matériels, emplacement commercial et autorisations administratives pour ouvrir les portes de mon premier centre de plongée, l’aboutissement d’un rêve qui allait me permettre enfin de partager ma vie subaquatique.

'LE SULTAN', le premier bateau de Sainte-Luce Plongée
"LE SULTAN", le premier bateau de Sainte-Luce Plongée

Je ne sais pas si je dois la frénésie qui m’a permis de conduire ce projet à une telle vitesse, à la passion ou tout simplement à l’évidence, mais ce dont je me souviens, c’est qu’il m’a fallut, pressé par les déclarations administratives, trouver à la hâte un nom de baptême du futur centre juste avant son ouverture. Les évènements se sont déroulés à une telle vitesse, que je me demande encore si au premier jour, le bateau ne serait pas parti sans moi si je n’avais pas été dessus.

C’est ainsi qu’est né Sainte-Luce Plongée, et si j’osais, je dirais que je ne l’ai pas vu venir.

Le pari était audacieux. Cinq moniteurs employés à temps complet dès le premier jour de l’ouverture, il y avait franchement de quoi angoisser, si je m’en étais laissé le temps.

Finalement, la suite de l’aventure ne m’a jamais laissé davantage de répit pour m’apercevoir que je venais de créer ce qui allait devenir une des grandes réussites de ma vie.

L’entreprise s’est vue dotée chaque année d’un nouveau bateau. Pas systématiquement plus grand, mais augmentant la capacité en répondant toujours à des besoins plus précis. Je reste persuadé que ma deuxième grande passion, celle de l’architecture et de la construction navale n’est pas étrangère à ce choix de gestion qui impliquait une croissance perpétuelle.

Nathalie, Béa, Yvan, les trois responsables de Sainte-Luce Plongée.
Nathalie, Béa, Yvan, les trois responsables
de Sainte-Luce Plongée.

Et puis, il y a aussi le Club Med, voisin immédiat, qui en observant notre évolution et nos méthodes de travail, décida seulement trois ans après l’ouverture de Sainte-Luce Plongée, de nous implanter en lieu et place de leur propre centre. Ce nouveau centre prendra le nom de Boucaniers Plongée.

Si l’idée que le Club Med cherchait à se désengager de cette activité pouvait effleurer les esprits, c’était alors sans compter sur les méthodes et concepts largement éprouvés par Sainte-Luce Plongée. L’activité n’a donc cessé d’y croître dans les meilleurs conditions.

C’est sans doute la raison pour laquelle la direction du Club Med Etats-Unis décida de me confier le rôle de consultant. Cette nouvelle fonction m’a destiné à réaliser pour ses centres Américains et Caribéens, la conduite d’Audits de fonctionnement général de l’activité plongée. Cette activité enrichissante pour toutes les parties m’a permis de découvrir, d’appréhender et d’analyser différentes approches de la profession qui se sont révélées pleines d’enseignements dans l’élaboration de mes propres concepts.

C’est à force de grandir et de repousser toujours les murs, qu’est né le petit dernier, Marin Plongée, qui comme son nom l’indique se situe au cœur du port du Marin à quelques kilomètres de ses deux grands frères.

De ces trois centres différents, seuls leurs noms diffèrent, ils ont tous trois été bâtis sur les mêmes concepts, parce qu’ils fonctionnent.

'LE SULTAN', le premier bateau de Sainte-Luce Plongée

Si on doit penser que cette entreprise aurait arrêté sa croissance et parler ainsi d’une vitesse de croisière, alors les chiffres que j’exprimerai pour vous présenter mon entreprise sont :

  • 18 000 plongées annuelles dont :
    • 4 000 baptêmes,
    • 2 500 formations.
  • Staff composé de 12 à 15 personnes.
  • 6 bateaux construits.
  • 100 équipements renouvelés chaque année.
  • 220 bouteilles aciers.
  • 5 compresseurs, 170 m3/h instantanés.